Résumé du week-end à Marseille
Bon qu'avons-nous fait?
On a visité Marseille (Notre Dame de la Garde, le Vieux-Port, Rue de la République) le samedi matin à mesure que les pucistes arrivaient. Nous avons mangé dans un restaurant de la place aux huiles sur le vieux-port avant de partir voir jouer Marseille contre Nantes. Le Gymnase du Collège Jean-Claude IZZO (nom du célébre romancier marseillais qui a écrit "Total Khéops") avait une surface assez lente mais il était guère possible de glisser... La balle ne fuyait pas et les gardiens devaient anticiper leurs déplacements... Le PUC en a profité pour mettre ses nouveaux maillots.
PUC-Marseille 3-3
Le premier match contre les Rascasses de Marseille était l'affiche de ce week-end. Une revanche de la dernière finale du championnat. L'atmosphère était bonne enfant à tendance agressive. Enfin c'était dommage de jouer si rapidement une grosse écurie sans apéritif pour se mettre en place... Mais bon, les hasards du calendrier font cela et finalement ce match qui nous ennuyait un peu s'est révélé intéressant. L'équipe du PUC a démarré avec seulement 5 joueurs titulaires l'année dernière. Une grande part d'inconnu planait donc sur le contenu du jeu à proposer contre les marseillais qui avaient déçu deux heures auparavant contre Nantes (3-3).
Le match en lui même fut intense, usant, incertain et spectaculaire pour les quelques 150 personnes le regardant. Le PUC a mené tout le temps et Marseille est revenu chaque fois. Le match aurait pu basculer d'un côté ou de l'autre. Les gardiens ont été à la parade.
Le PUC a donc arraché, compte tenu du nombre de pénalités, un bon match nul, rassurant pour l'avenir. Bien-sûr l'indiscipline dûe à l'apprentissage des règles floorbalistiques coûte toujours cher. Mais bon, pas de but encaissé en infériorité (à 4 ou à 3) et même un but de Simen Langsholt pendant ces difficiles moments. Seuls motifs de mécontentement : une absence généralisée d'application tactique et le pétage de plombs de sieur Jean-Thomas Brière qui n'accepte pas de ne pas être bon! Faut simplement se remettre en question et se concentrer sur son jeu au service des autres!
Sur ce match, mention spéciale au quatre défenseurs (Fabien et Miika, Steven et Michel) et bien sûr à Simen auteur de deux très beaux buts. Michel ayant marqué sur une belle combinaison sur coup franc. On retiendra une bonne solidarité des joueurs. Pour une première, ça permet d'espérer un bon maintien (à la Guy Roux?). Nos supportrices slovaques et québecquoises ont été fantastiques et en ont perdu la voix...
La soirée
Après l'effort... les douches froides. Ensuite, nous sommes tous allés manger dans une pizzeria du Vieux-Port. Après ce réconfort bien mérité, l'alcool a coulé à flot pour fêter l'anniversaire de Petra et celui de Patricia (qui aime les toilettes propres dans les lieux publics). Nous avons rejoint nos copains de l'IFK au Shamrock, pub célèbre du centre ville. Certains sont partis tôt, car fatigués, d'autres sont rentrès vers 3h30...
La nuit
Réduction des coûts oblige et ambiance garantie fort recommandée, nous avons dormi à 19 dans 100m² chez notre coach de gardien! C'était amusant et tellement puciste... Ah la bonne humeur. Une maman universelle avait bien gentiement abandoné sa demeure pour permettre à la joyeuse bande de gîter convenablement avec les moyens du bord. Concertos en ronflements mineurs et majeurs ont rythmé la délicieuse nuit. Un musicien ne manquant pas de souffle s'est même adonné à un récital dans plusieurs pièces, certain de son non succès! Le petit déjeuner fut à rallonge puisque les matches avaint été retardés.
PUC-Nantes 10-0
Au vue des matches contre Marseille, le PUC et Nantes auraient pu être au même niveau... Il n'en fut rien. Le PUC a fait ce qu'il aime : du contre. Face à une équipe joueuse mais pas assez repliée et laissant donc des espaces, la machine violette a merveilleusement fonctionné. Ce match qui s'annonçait compliqué fut une balade de santé. Les nantais avaient fait sonner le canon la veille, la poudre manquait. Bravo donc aux centres (Mathieu et Jean-Charles) d'avoir organisé le jeu de manière efficace et ludique.
PUC-Ericsson 5-1
Le match contre Ericsson s'annoncait facile, il n'en fut rien tellement le PUC, sûr de sa supériorité technique, fut hautain vis à vis de ses adversaires. Est-ce un relachement lié à la fatigue du week-end finissant? Un début de grosse tête? Un manque de motivation? L'avenir Lyonnais nous le dira. Il n'en demeure pas moins qu'après un but coup de foudre en moins de 3 secondes...rien ne se passa. Pas d'envie, pas de jus, pas de plaisir de faire plaisir à ses coéquipiers. Ericsson martela les buts de Gilles, les défenseurs jouant trop haut et les attaquants restant aux avants postes, histoire de marquer son but personnel. Malheureusement, le floorball comme tout sport de crosses, n'est pas un sport individualiste! Face à se rythme inintéressant et face à un très bon Eric dans les buts adverses (transfuge du PUC), les violets ont quand même scellé le score avec cinq buts. Dommage que Gilles n'ait pas préservé ses buts vierges, mais il n'aime pas les penalties...
Conclusion
Bon week-end découverte! découverte de Marseille, du floorball, du groupe, des nouvelles équipes... Deux ou trois joueurs se cherchent encore et notamment un petit québecquois meilleur buteur l'année dernière! Merci encore aux filles qui avaient fait le déplacement avec nous!
A Lyon en janvier, le PUC aura un autre visage, ce sera réellement de la compétition mais toujours avec de la bonne humeur, de l'envie et de l'entrain...